Raymonde Nédelec-Tillon est décédée à l’âge de 100 ans. Elle était la seule survivante des députées de la Constituante de 1945.
Rendre hommage à cette femme politique, c’est tout à la fois saluer son esprit de liberté, sa soif de justice et sa lutte contre l’arbitraire sous toutes ses formes.
Membre du Parti communiste, militante pour le Front populaire, elle entre en résistance, avant d’être arrêtée en 1941 et déportée à Ravensbrück. Elle réussit à s’évader en 1945 et rejoint Marseille.
Au sortir de la guerre, elle fait partie des 33 femmes élues députées, lors de l'élection de la Première Assemblée nationale constituante. Son mandat de députée des Bouches-du-Rhône sera renouvelé jusqu'en 1951.
Notre institution avait rendu hommage à ces 33 "combattantes" lors d'une exposition fêtant les 70 ans de l'élection des premières femmes députées à l'Assemblée nationale qui leur était consacrée en octobre 2015.
J'adresse, au nom de la Représentation nationale, mes condoléances à sa famille et à ses proches.
