Attentat d’Orlando, meurtres de Magnanville

    

            

Intervention de Claude Bartolone :

La haine et l’homophobie ont frappé la ville d’Orlando, en Floride, dans la nuit de samedi dernier.

Quarante-neuf victimes de ces actes terroristes ont été sauvagement assassinées, cinquante-trois autres blessées ; certaines d’entre elles sont, aujourd’hui encore, entre la vie et la mort.

Ce massacre suscite en nous, douleur, indignation et colère.

La liberté, la tolérance et la démocratie ont été, une nouvelle fois, prises pour cible.

Répondons à la haine en défendant ensemble ces principes, qui auront toujours raison de la barbarie.

En cet instant, nos pensées vont d’abord à toutes les victimes : à celles qui ont perdu la vie ; à celles qui luttent contre la mort.

Au nom de la Représentation nationale, j’adresse à leurs familles et à leurs proches le témoignage de notre compassion et de notre soutien dans cette terrible épreuve.

En votre nom à tous, je souhaite exprimer notre solidarité indéfectible au peuple américain, représenté aujourd’hui, dans note hémicycle, par son ambassadrice.

 

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Vingt-quatre heures après avoir appris ce drame, la France  était, une nouvelle fois, victime du terrorisme.

Deux de nos compatriotes, Jean-Baptiste et Jessica, commandant de police et fonctionnaire du ministère de l'Intérieur,  ont été assassinés lâchement et dans des conditions effroyables, cette nuit, dans leur maison, à Magnanville.

Cet acte odieux, ignoble, intolérable, est une nouvelle épreuve pour la République.  

J’adresse, en notre nom à tous, nos condoléances à leur famille et à leurs proches.

J’ai, en particulier, comme vous tous ici,  une pensée émue pour ce petit garçon de trois ans qui vient de perdre ses parents.  

Je souhaite ici rendre hommage aux forces du RAID, aux hommes et aux femmes du ministère de l’intérieur durement éprouvés par cet acte abject et, au-delà, à toutes les forces qui concourent à notre sécurité, parfois au prix de leur vie.

En la mémoire des victimes de ces lâches assassinats, je vous invite à observer une minute de silence.