Helmut Schmidt, chancelier fédéral d’Allemagne entre 1974 et 1982, est mort aujourd’hui à Berlin à l’âge de 96 ans.
Né quelques jours après l’armistice de 1918, Helmut Schmidt incarnera pour la postérité la possibilité d’un pouvoir de gauche durable, crédible et rassembleur.
Sa politique d’européen convaincu et d’entente profonde avec la France rendit possible après lui l’approfondissement de la construction européenne lancé par le duo Mitterrand/Köhl. Son autorité et son charisme lui permirent d’affronter les grands défis de son temps, des conséquences sociales des chocs pétroliers à la contestation de la Fraction armée rouge.
Au nom de la Représentation nationale et en mon nom propre, j’adresse mes sincères condoléances aux proches d’Helmut Schmidt, à sa famille politique et au peuple allemand.