Dimanche 5 février au soir, un policier a été mis en examen pour viol et trois de ses collègues pour violences volontaires en réunion. Les quatre fonctionnaires, soupçonnés d’avoir violemment interpellé un jeune homme de 22 ans à Aulnay-sous-Bois, jeudi 2 février, ont été immédiatement suspendus de leurs fonctions par le ministre de l’intérieur.
Il est impératif que la Justice puisse faire toute la lumière sur les conditions dans lesquelles est intervenue cette interpellation.
L’exemplarité, le respect de l’Etat de droit et de la dignité des personnes sont le premier devoir de celles et ceux qui ont la lourde responsabilité d’assurer le respect de l’ordre public.
Voilà pourquoi, si les faits incriminés devaient être avérés, des sanctions lourdes et exemplaires devraient être prononcées. Et cela d’autant plus que de tels actes viendraient injustement salir l’image des 145 000 policiers et 95 000 gendarmes de notre pays, qui chaque jour, assurent leurs missions, dans des conditions difficiles et parfois au péril de leur vie, avec responsabilité et probité.
C’est une demande de justice et de vérité qui a conduit plusieurs centaines de personnes à participer ce lundi, dans le calme et le respect, à une marche dans la cité des 3000. C’est dans ce même climat que devra demain se prononcer la Justice de notre pays.