Pierre Mauroy est mort. Je ressens autant de tristesse à l’annonce de cette nouvelle que de fierté à avoir côtoyé un homme qui restera, pour l’éternité, une source d’inspiration pour la Gauche et pour la République.
La Représentation nationale n’oubliera jamais. Les grandes lois portées par Pierre rythment toujours la vie de notre pays. Sa voix résonne encore dans l’Hémicycle.
Abolition de la peine de mort, lois de décentralisation, création de l’impôt sur les grandes fortunes, remboursement de l’IVG, le Premier ministre du Premier gouvernement de François Mitterrand laissera à jamais son empreinte sur la France.
La Gauche perd aujourd’hui une de ses grandes figures, et la République, un serviteur. Le Nord pleure un père.
A sa famille, à ses proches, à tous les Lillois, j’adresse les condoléances émues de la Représentation nationale. En mon nom propre, je m’incline devant un ami, un camarade.