COMMUNIQUE DE CLAUDE BARTOLONE
Président de l'Assemblée nationale
Paris, le 10 décembre 2013
J’étais reçu ce matin à Matignon par le Premier ministre, avec le président du Sénat, ainsi que les présidents des commissions permanentes compétentes et des groupes politiques des deux assemblées, pour prendre connaissance des objectifs et des modalités de l’opération Sangaris.
Cette initiative était utile. L’information des parlementaires sur le déroulement de cette intervention militaire est indispensable au maintien de l’état d’esprit qui doit habiter la France dans ce moment : le rassemblement national.
Au moment où la France répond, aux côtés des forces africaines et en application de la résolution 2127 du Conseil de sécurité des Nations Unies, à l’appel au secours de la République centrafricaine, notre pays doit pouvoir trouver le chemin de la concorde républicaine.
Nous devons cela à nos soldats, à leur bravoure et à leur professionnalisme. Nous le devons singulièrement à nos deux compatriotes du 8ème régiment de parachutistes d’infanterie de marine de Castres, tombés cette nuit au combat à Bangui.
La Représentation nationale débattra cet après-midi de l’intervention française en Centrafrique. Je souhaite que ce débat soit utile à l’unité nationale.