Je me félicite des propos de Monsieur Olli Rehn, Commissaire européen aux affaires économiques et monétaires, suggérant la possibilité d'un ajustement plus doux des comptes publics.
La dette, c’est l’ennemie de la gauche en ce qu’elle produit de la souffrance différée sur les générations qui viennent. C’est pourquoi, depuis le début de cette législature, je salue et j’encourage les efforts entrepris par le gouvernement pour réduire les déficits publics de la France.
Dans le même temps, voilà de nombreux mois que j’appelle la Commission européenne à adresser un signe. L’objectif sourd et aveugle des 3% ne peut être regardé de la même manière en temps de croissance qu’en temps de crise. Sauf à prendre le risque d’empêcher toute reprise économique et de pénaliser les peuples.
Le vrai gage de sérieux et de sincérité dans la volonté de redressement budgétaire, ce sont les réformes structurelles engagées. Je me réjouis de la sagesse du Commissaire européen qui se range derrière cette position.