Hommage à Nelson Mandela
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Assemblée nationale - Mardi 10 décembre 2013
Dans les faubourgs de Soweto, de Johannesburg à Port Elizabeth, du Cap à Pretoria en passant par Durban, dans toute l’Afrique du sud, un peuple est en deuil. Mais au-delà des frontières de son pays d’origine, au-delà du continent africain, c’est le monde entier qui se sent orphelin.
Nelson Mandela était le symbole de la lutte contre la ségrégation raciale, incarnée par les lois de l’apartheid.
Condamné à la détention à perpétuité, l’ancien prisonnier de Robben Island, le militant de l’ANC, devenu trente ans plus tard l’artisan de la réconciliation, prix Nobel de la Paix, premier Président noir d’Afrique du Sud, nous a montré l’exemple d’un homme debout. Debout contre l’oppression, le colonialisme, les inégalités entre les noirs et les blancs, entre les riches et les pauvres.
Pour chacun d’entre nous, Nelson Mandela fut un modèle. Il n’a jamais cédé. Son attitude a toujours suscité l’admiration : la France avait d’ailleurs rendu hommage au président de l’ANC, en 1990, lors de sa venue à Paris, au lendemain de sa libération. À cette occasion, Nelson Mandela avait été reçu à l’Assemblée nationale et ceux qui l’ont croisé ce jour-là ne sont pas prêts de l’oublier.
Nelson Mandela était épris de liberté. En 1964, face à ses juges, il déclarait ainsi : « Toute ma vie j'ai chéri l'idéal d'une société libre et démocratique dans laquelle toutes les personnes vivraient ensemble en harmonie et avec les mêmes opportunités. C'est un idéal pour lequel j'espère vivre et agir. Mais, si besoin est, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir ».
Cet idéal de liberté n’est pas mort avec lui.
À la mémoire de Nelson Mandela, je vous invite à observer une minute de silence.